Terzeg n tament, tullist n Malek Houd

Terzeg n tament, tullist n Malek Houd (1).

Tiɣzert iqeḍɛan
Terẓeg n tament

Je ne sais pas si l’histoire de Malek Houd est vraie ou imaginaire mais je sais qu’elle est captivante, émouvante, passionnante et originale.

Makhlouf venait juste de terminer ses études. Il entama des recherches pour décrocher un emploi. Une jolie lycéenne attira son attention. En attendant de trouver du travail, il passait son temps à guetter le passage de Sadia. Il connaissait par cœur son emploi du temps.

Sadia est d’une taille moyenne avec un teint blanc comme neige. Elle est dotée d’un charme irrésistible. Elle a un front, un visage, des yeux, un nez et une bouche bien proportionnés. Ses cheveux noirs, longs et soyeux lui descendaient jusqu’au bassin. La sensualité que dégageait son corps ne laissait personne indifférent. Tous les regards se tournaient vers elle quant elle passait, figés et muets d’admiration. Sadia était en outre bien éduquée, elle respectait les recommandations de sa mère.

Makhlouf, volage comme beaucoup de jeunes de son âge, folâtrait de fleur en fleur comme un papillon mais quant il vit Sadia, il oublia toutes les autres fleurs. Elles paraissaient flétries devant l’incomparable beauté de Sadia. Tombé fou amoureux, il pria sa mère d’aller demander la main de sa dulcinée.                    Au début, sa mère refusa car elle méprisait cette famille mais après l’opiniâtre insistance de son fils, elle céda et accepta à contre cœur de la solliciter…

La famille accepta la demande. Quelques mois après, le mariage fut célébré dans une grande ambiance : le tambour battait son plein, les youyous donnaient la chair de poule et la piste de danse ne désemplissait pas.

La fête terminée, Makhlouf s’empressa de rejoindre son épouse pour vivre sa première nuit de noces. Le lendemain, les femmes, curieuses comme d’habitude, inspectèrent méticuleusement les draps roses. Elles poussèrent des youyous stridents quant elles constatèrent les traces de sang qui confirmèrent la virilité de Makhlouf et la virginité de Sadia.

Une année plus tard, le couple donna naissance à un garçon nommé Rabah. Sadia et Rabah portent tous les deux sur leurs fesses droites une tâche qui ressemble à un papillon.

Après la naissance de Rabah, Makhlouf commence à changer de comportement. Il rentre souvent tard à la maison en état d’ivresse. Il fréquente les bars et d’autres femmes. Les querelles éclatent entre les deux époux. Jaloux et désœuvré, il mène la vie dure à Sadia, lui interdisant même de travailler et de rendre visite à sa maman. Il la roue constamment de coups sans aucune raison apparente.

Un jour, au retour du bar ivre-mort, marchant en titubant et en tenant des propos grossiers et incohérents, il enlève sa ceinture en cuir et commence à frapper Sadia sur toutes les parties de son corps. Heureusement, ses coups manquent de précision et de force à cause de son état d’ébriété. Il lui ordonne méchamment de retourner vivre chez ses parents.

Le lendemain, de bonne heure, elle prend son fils Rabah et s’en va vers sa maison parentale. Au début, elle était abattue et déprimée. Elle pleurait sans cesse et à chaudes larmes sa malchance. Mais grâce au soutien indéfectible de sa mère, compréhensive et affectueuse, elle réapprenait à surmonter ses déboires, sourire et jouer avec son enfant âgé d’une année. Malheureusement, sa mère qui était déjà malade ne tarda pas à quitter ce monde la laissant seule broyée par le chagrin, la solitude et le désespoir.

Elle prend son fils, l’emmène dans la cour de la maison de son père. Elle lui laisse une lettre lui demandant de s’occuper de son fils en homme responsable et de l’éduquer comme un homme car elle s’en va sans retour vers des horizons lointains sans laisser d’adresse à quiconque.

Sadia part à Alger avant de continuer vers Oran. Elle rencontre par hasard une oranaise nommée Kheira, gentille et accueillante qui la prend en charge. Elle l’héberge chez elle, lui achète des vêtements sexy qui mettent en valeur son corps. Elle l’initie au plus vieux métier du monde en lui apprenant les premiers rudiments. Elle lui explique les mesures d’hygiène et de prévention qu’elle doit impérativement prendre afin de se prémunir contre les grossesses indésirables et les maladies sexuellement transmissibles…A suivre…

Une nouvelle de Malek Houd adaptée par Hammar Boussad.

Terzeg n tament, tullist n Malek Hud (2).

 18 mai 2017 boussad hemmar  0 Comment Terzeg n tament

Sadia fait son baptême de feu dans le monde de la prostitution. Elle rencontre son premier client. Il lui caresse les cheveux, les joues, le coup et le lobe des oreilles avec sa main experte. Sa bouche gourmande s’attarde sur ses lèvres avant de sucer les tétons de ses seins comme un enfant assoiffé d’amour.

Echauffé par ces préliminaires, l’inconnu lui enlève un par un ses vêtements, ne laissant que son slip rose. Son corps nu est sensuel avec des seins fermes et beaux comme des oranges. Il l’allongea sur le dos et voulut lui enlever son slip. Sortie de sa torpeur, Sadia le prit par la main, le dirigea vers la salle d’eau. Elle lui lava son pénis avec de l’eau et du savon et lui met une capote.

Elle revint dans sa chambre, s’allongea sur le dos et écarta ses fesses, offrant son vagin à son partenaire. Il la chevaucha pendant une poignée de minutes jusqu’à ce qu’il atteigne le paroxysme du désir : l’orgasme. Sadia gagna son premier billet de mille dinars (1000 DA).

Les années passent. Rabah élevé par son père et sa femme qui n’avait pas d’enfants, est maintenant un jeune gaillard de 19 ans avec un corps athlétique et musclé. Comme les jeunes de son âge, il a des pulsions sexuelles intenses qui l’empêchent de dormir. Il décide de partir à Oran pour assouvir ses instincts sexuels…

Parmi les prostituées qui exposaient leur corps excitants pour aguicher les clients, il choisit Sadia (sa mère). C’était elle qui lui plaisait le plus. Mais, devant elle, il ne comprenait pas pourquoi il se sentait gêné, embarrassé, hésitant. Pourtant, ce n’est pas sa première expérience sexuelle.

Comprenant sa situation, due probablement à la timidité, le trac ou le stress, Sadia fait tout son possible pour le mettre à l’aise. Elle lui parla calmement et gentiment en Kabyle. Elle s’allongea sur le dos en écartant ses fesses blanches, laissant entrevoir son vagin parsemé de poils.

Le voyant toujours indécis et figé, elle l’attira doucement vers elle et l’invita d’une voix douce à la pénétrer. Rabah entreprit enfin de la chevaucher jusqu’à ce qu’il exulte de plaisir en déversant son sperme dans la capote.

En face du lit, se trouve un miroir qui renvoyait l’mage des fesses blanches de Rabah. Quant elle se releva pour lui caresser les cheveux et prendre ses lèvres, elle remarqua la tâche qu’il portait à sa naissance sur la fesse droite, exactement comme la sienne. Elle sortit précipitamment de sa chambre en levant les bras au ciel et en disant :

-« Mon Dieu ! Qu’est-ce que j’ai fait ? Mon Dieu ! Qu’est-ce sue j’ai fait ?… »

Elle courait dans les rues de la ville toute nue comme une folle en répétant la même expression : « Mon Dieu ! Qu’est-ce que j’ai fait ? Mon Dieu… »

Une voiture la heurta violemment, elle mourut sur le coup.

Une nouvelle de Malek Houd,adaptée par Hammar Boussad.